Le paysage n’est pas seulement affaire de « vue », mais de vivre (F. Jullien).
La proximité avec un fragment de végétal le fait exister, épiphanie qui ouvre à la grande respiration du vivant. Dans la translucidité de la matière, la peinture scrute le mouvant : la lumière fuse entre les interstices des tracés gestuels. Quand la forme devient flux, le dessin intuitif sollicite le visible et le déborde. Le temps est dans sa durée retranscrit, l’espace, dans sa traversée, révélé.